samedi 6 août 2011

Terrorisme en Norvège

Ma traduction de l'article de Daniel Pipes publié le 27 juillet au sujet des attentats terroristes commis en Norvège par Anders Behring Breivik :


Anders Behring Breivik, Norvégien de 32 ans, revendique les attentats sanglants qui, les 21 et 22 juillet 2011, ont frappé la Norvège et plus particulièrement des personnes appartenant au socialisme. L'auteur prétend, par ce geste aussi fou que cruel, prendre la défense de l'identité européenne et des valeurs de celle-ci contre la présence grandissante de l'Islam en Europe.

Contrairement aux terroristes qui ont sévi jusqu'à présent, Breivik ne se réclame pas de courants extrémistes mais bien du conservatisme traditionnel. Dans son volumineux manifeste publié sur la toile, il cite d'ailleurs de nombreux grands penseurs et philosophes européens (Hobbes, Smith, Locke,...).

Cette réalité choquante ne doit cependant pas nous faire oublier deux choses. D'une part, Breivik s'est surtout largement inspiré, dans ses écrits comme dans ses actes, de Ted Kaczynski, ce citoyen américain qui, au milieu des années 1990, avait utilisé la violence comme moyen de promotion de son manifeste critiquant certains travers de la société américaine.

D'autre part, Breivik constitue, avec Kaczynski, l'une des rares exceptions à la règle selon laquelle l'immense majorité des terroristes sont des islamistes. En effet, le site TheReligionOfPeace.com recense pas moins de 17 500 actes terroristes commis au nom de l'islam durant cette dernière décennie.

Même s'il se définissait comme un conservateur, Breivik critiquait les penseurs conservateurs contemporains, dont Daniel Pipes. Même les plus critiques vis-à-vis de l'islam ne trouvaient pas grâce à ses yeux. Il n'en reste pas moins que, par ses attentats, Breivik a porté un coup au conservatisme et à ses représentants.   




lundi 1 août 2011

Comment soutenir l'opposition iranienne ?

Ma traduction de l'article de Daniel Pipes publié le 19 juillet et traitant du sort de l'Organisation des Moujahidines du Peuple (OMPI), principale force d'opposition au régime des mollahs, dont le maintien sur la liste américaine des groupements terroristes fait débat :

http://fr.danielpipes.org/10002/iraniens-contrer-regime-teheran

Alors qu'elle n'est plus considérée depuis quelques années comme un groupe terroriste par les instances de l'Union européenne, l'OMPI demeure sur la liste noire des autorités américaines. Aux États-Unis, deux camps s'opposent : d'une part, ceux qui veulent le maintien de l'OMPI sur cette liste et, d'autre part, ceux qui en souhaitent la radiation.

Le fait de radier l'OMPI de cette liste noire et de la reconnaître comme un interlocuteur à part entière permettrait de donner à l'opposition iranienne les moyens d'agir contre le régime en place. Et même si les Moujahidines du Peuple n'ont pas toujours agi conformément aux exigences démocratiques, on peut espérer qu'ils offriront, s'ils accèdent un jour au pouvoir, quelque chose de mieux que la théocratie chiite en place en Iran depuis plus de trente ans.

vendredi 8 juillet 2011

Etudes sur le Moyen-Orient : retournement de situation

Ma traduction de l'article de Daniel Pipes publié le 5 juillet 2011 et traitant des changements profonds qui sont en train de se produire, aux États-Unis, dans le domaine des études universitaires sur le Moyen-Orient :


Depuis une quarantaine d'années, les universités américaines, et tout particulièrement le milieu des études sur le Moyen-Orient, sont dominées par une pensée tiers-mondiste axée sur la repentance occidentale et l'admiration pour l'Islam, au prix parfois d'aberrations et d'inepties.

Toutefois, un changement assez profond commence à se faire sentir, surtout depuis les attentats du 11-Septembre. Une part de plus en plus importante de la population américaine prend depuis lors conscience du discours fallacieux tenu par des universitaires qui ont réussi à introduire leurs idées, pour ne pas dire leur idéologie, jusque dans les hautres sphères du pouvoir.

Cette prise de conscience va de pair avec la redécouverte de l'oeuvre de spécialistes du Moyen-Orient d'avant la vague tiers-mondiste. Ces universitaires du XIXe et de la première moitié du XXe siècle parvenaient à traiter l'Islam avec respect tout en gardant la tête froide et la fierté d'appartenir à la civilisation occidentale. Cette conception que l'on croyait sur le point de disparaître reprend désormais vigueur non seulement parmi le grand public mais aussi parmi une nouvelle génération de chercheurs.

samedi 2 juillet 2011

La terre d'Israël n'a pas été volée aux Palestiniens

Ma traduction de l'article de Daniel Pipes publié le 21 juin 2011 et traitant de l'acquisition de la terre d'Israël par les juifs :

http://fr.danielpipes.org/9933/israel-produit-acquisition

Israël est le produit non pas d'un vol mais bien d'une acquisition progressive de terres situées en Palestine par des juifs soucieux de rétablir une présence juive en Terre sainte et d'y faire "fleurir le désert".

lundi 13 juin 2011

Le Yémen : une bombe démographique

Ma traduction de l'article de Daniel Pipes publié le 7 juin 2011 et traitant de la situation explosive au Yémen :


À l'instar de plusieurs autres pays arabes, le Yémen est le théâtre d'actes terroristes dirigés contre les Occidentaux. Mais le plus grand danger que représente ce pays réside peut-être dans sa situation démographique explosive.

En effet, ce pays de 24 millions d'habitants enregistre l'un des taux de natalité les plus importants au monde (6,5 enfants par femme contre à peine 2 pour la France), ce qui laisse supposer que sa population aura doublé dans moins de trente ans. À cela s'ajoute un problème d'approvisionnement en eau que l'accroissement démographique ne fait qu'aggraver, ce qui pousse de plus en plus de Yéménites, dont un bon nombre d'islamistes, à quitter le pays pour s'exiler tout d'abord dans d'autres pays arabes puis en Occident.

Cette situation est doublement explosive : d'une part pour le Yémen, pays sans véritable gouvernement central et où le pouvoir est aux mains des tribus dominantes ; d'autre part pour le reste du monde qui non seulement ne peut intervenir efficacement dans ce pays culturellement et géographiquement si particulier, mais en plus devra faire face à un afflux de millions de réfugiés yéménites, islamistes pour la plupart d'entre eux.

samedi 28 mai 2011

Fin de régime en Syrie ?

Ma traduction de l'article de Daniel Pipes à propos des derniers événements en Syrie qui annoncent peut-être la fin prochaine de la dynastie des Assad, en place depuis plus de quarante ans :


La réaction violente de Bachar el-Assad face aux protestations qui éclatent un peu partout en Syrie depuis quelques semaines a laissé s'envoler les dernières chances de négociations avec le régime en place. D'aucuns, à l'instar de Daniel Pipes, pensent que Bachar el-Assad, par sa politique répressive, s'est totalement et irrémédiablement discrédité et qu'il faut désormais chercher pour la Syrie d'autres interlocuteurs politiques, quels qu'ils soient, car il n'y aurait apparemment pas pire qu'Assad pour la Syrie et le Moyen-Orient. 

Les portraits des présidents Assad père et fils arrachés par les manifestants syriens


Il est vrai que le régime instauré par Assad père en 1970 s'est distingué depuis toujours par une politique particulièrement autoritaire et répressive mais il a au moins eu le "mérite" de conserver la paix civile entre les différentes communautés religieuses du pays (musulmans sunnites, chiites, alaouites et différentes confessions chrétiennes).

Cette paix se maintiendra-t-elle sous un nouveau régime ? Rien n'est moins sûr quand on sait que les futurs dirigeants de la Syrie pourraient être des islamistes non moins autoritaires qu'Assad et probablement plus intransigeants avec les minorités religieuses du pays.

jeudi 12 mai 2011

L'Irak est-il en train de tomber sous la coupe de l'Iran ?

Ma traduction de l'article de Daniel Pipes : "L'Irak va-t-il devenir une province iranienne ?"


Depuis la chute de Saddam Hussein, l'Irak ne cesse de subir l'influence croissante de son voisin et ancien ennemi, la république islamique d'Iran.

Le Premier ministre irakien, Nouri al-Maliki, et le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad


L'un des signes de ce rapprochement est la véritable campagne punitive dirigée, début avril, par l'armée irakienne contre des dissidents iraniens résidant au camp d'Ashraf, à quelques dizaines de kilomètres de Bagdad.

Ces dissidents durement réprimés sont membres de l'Organisation des Moujahidines du Peuple iranien (OMPI), mouvement "islamo-marxiste" créé dans les années 60 en opposition au pouvoir du chah et exclu par le régime des ayatollahs en place depuis 1979.

Cet acte sanglant, commis par une armée irakienne équipée par les Américains, manifeste la volonté du nouveau pouvoir irakien de faire obstacle à ceux qui contestent le régime du puissant voisin iranien.

De là à penser que l'Irak pourrait devenir une province iranienne, il n'y a qu'un pas...

vendredi 6 mai 2011

La position d'Israël au Moyen-Orient ?

Ma traduction de l'article de Daniel Pipes traitant de la position d'Israël dans ce nouveau Moyen-Orient marqué depuis quelques mois par des bouleversements sociaux et politiques :


En résumé, le changement de stratégie par les dirigeants palestiniens à l'égard d'Israël - à savoir l'abandon de l'option guerrière au profit de l'action politique non violente - pourrait se révéler, à terme, défavorable à l'État hébreu qui, jusqu'ici, s'est montré plus habile sur le terrain militaire que dans les négociations politiques et diplomatiques.

lundi 2 mai 2011

L'Égypte de l'après Moubarak

Ma traduction de l'article de Daniel Pipes dans lequel ce spécialiste reconnu du Moyen-Orient nous donne quelques clés pour comprendre de l'Égypte de l'après Moubarak :

http://fr.danielpipes.org/9730/egypte-apres-moubarak

En résumé, le départ de Moubarak ne signifie pas, dans l'immédiat, un changement de cap radical pour l'Égypte. L'armée, qui assume officiellement la direction du pays, tire en fait les ficelles de l'État depuis 1952, date de l'instauration de la république par les officiers libres dont faisaient partie les futurs présidents Nasser et Sadate. En outre, l'armée a toujours entretenu des liens étroits avec les islamistes et a toujours su exploiter les craintes suscitées les Frères musulmans afin de justifier son maintien au pouvoir et les moyens, parfois peu avouables, pour y parvenir.
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