mercredi 26 novembre 2014

Des associations musulmanes américaines classées par les Émirats arabes unis comme groupes terroristes


Par IPT News
17 novembre 2014

Version originale anglaise : UAE Designates CAIR, MAS as Terrorist Groups
Traduction française : Johan Bourlard

Samedi, le gouvernement des Émirats arabes unis (EAU) a approuvé une liste détaillée de 83 organisations classées comme terroristes, selon ce que rapporte la WAM Emirates News Agency. Cette liste comprend divers groupes affiliés à Al-Qaïda ainsi que l’État islamique.

Les Émirats considèrent également comme organisations terroristes les Frères Musulmans et certaines de ses filiales dans le monde, notamment le Council on American-Islamic Relations (CAIR) et la Muslim American Society (MAS).

Cette démarche des Émirats fait suite à la décision prise au printemps dernier de suivre la résolution de l’Arabie Saoudite de classer comme terroriste l’organisation basée en Égypte des Frères Musulmans. Des documents du ministère américain des Affaires étrangères que l’Investigative Project on Terrorism a pu se procurer, montrent que des représentants du CAIR s’étaient rendus aux Émirats arabes unis pour financer des missions.

Buzzfeed rapporte que le CAIR demande aux Émirats de reconsidérer leur décision en disant que « sa ligne de conduite est à l’opposé de celle des extrémistes violents. »

Dans une déclaration, le CAIR a dit qu’il se consacrait, à l’instar de la Muslim American Society (MAS), à « la promotion pacifique des droits civils et démocratiques et… l’opposition au terrorisme quels qu’en soient l’époque, le lieu et les auteurs. »

Cependant la police du FBI a, depuis 2008, interdit de communiquer avec le CAIR en dehors d’enquêtes criminelles. Cette décision était motivée par les preuves révélées lors d’un procès pour financement du terrorisme qui s’était tenu à Dallas et avait rangé le CAIR et ses fondateurs dans un réseau de soutien au Hamas lié aux Frères Musulmans et dénommé Palestine Committee. En 2009, le directeur adjoint du FBI, Richard Powers, écrivait : « Tant que nous verrons qu’il subsiste un lien entre le CAIR ou ses responsables et le Hamas, le FBI ne considérera pas le CAIR comme un partenaire de liaison convenable. »

La Muslim American Society (MAS) fait également office de section des Frères Musulmans en Amérique. En 2004, un reportage du Chicago Tribune décrit la façon dont la MAS est devenue le bras des Frères Musulmans en Amérique après un débat sur l’opportunité de rester ou non dans la clandestinité. Dans un témoignage datant de 2012, Abdurahman Alamoudi, qui fut l’activiste islamiste le plus influent du pays sur le plan politique, a déclaré que le lien entre la MAS et les Frères était bien connu dans les cercles islamistes.

Quant au CAIR, il a pour habitude de répondre aux critiques et aux questions sur ses liens avec un réseau de soutien au Hamas créé par les Frères Musulmans, en brandissant l’accusation « d’islamophobie ».

Cette fois-ci, ils devront se montrer plus créatifs.

lundi 24 novembre 2014

L’ayatollah prétend que l’État islamique a été créé pour répandre « l’islamophobie »


Par John Rossomando
The IPT Blog
19 novembre 2014

Traduction française : Johan Bourlard

Lors d’un discours prononcé lundi à l’académie militaire de l’imam Ali, à Téhéran, l’ayatollah iranien Sayyid Ali Khamenei a accusé les ennemis de l’Islam d’avoir créé l’État islamique pour répandre « l’islamophobie ».

Il a déclaré que l’Occident met sur pied des groupes extrémistes armés comme l’État islamique et les entraîne à commettre des massacres de masse pour discréditer l’Islam.

Les « puissances arrogantes de ce monde » se sentent menacées par ce qu’il a appelé « l’islam authentique » et veulent effrayer les gens par rapport au message religieux.

« En créant des groupes armés se revendiquant de l’islam, en créant l’État islamique et en organisant le massacre de gens innocents, les ennemis de l’islam cherchent à fomenter l’islamophobie alors que le message de l’islam authentique pour l’humanité, c’est la paix, la dignité, la sécurité et la vie. C’est pourquoi les ennemis ne veulent pas que le monde entende ce message », a déclaré Khamenei.

Khamenei a également prétendu que les « tyrans de la planète » craignent la puissance de l’Islam et sont en train de tout faire pour répandre « l’islamophobie ».

Le mois dernier, l’ayatollah a reproché aux États-Unis, au « mauvais gouvernement britannique » et au sionisme d’avoir créé l’État islamique dans le but de semer la division entre sunnites et chiites.

Dans un discours prononcé le 13 octobre à l’occasion du Aïd al-Ghadir, jour sacré pour les chiites, Khamenei a déclaré : « Un examen attentif et critique des événements indique que les États-Unis et leurs alliés, dans les efforts qu’ils déploient pour soi-disant combattre Daesh (l’État islamique), cherchent en fait à créer la division et l’inimitié entre les musulmans plutôt qu’à s’attaquer aux causes profondes du terrorisme actuel ».

Le Corps d’élite iranien des Gardiens de la Révolution a été activement impliqué dans la lutte contre l’État islamique en Irak et en Syrie.

vendredi 21 novembre 2014

Quand écologie rime avec pédophilie

Ce que j'ai lu ce matin dans le journal Le Soir m'a révulsé, d'autant plus qu'il s'agit d'un mouvement politique considéré comme démocratique. L'écologie, héritière de l'anarchisme de Mai 68, prétend défendre la nature alors que par son laxisme moral, comme la plupart des partis de gauche actuels, elle bafoue la dignité humaine. Voici l'article in extenso. C'est tout simplement répugnant.


Les Verts demandent pardon aux victimes d’abus sexuels

CHRISTOPHE BOURDOISEAU

Le Soir, vendredi 21 novembre 2014

ALLEMAGNE Ils ont voulu dépénaliser la pédophilie dans les années 80. Les Grünen n’ont pas seulement toléré les positions pédophiles, ils les ont parfois intégrées dans leur programme. C’est la conclusion d’un rapport qui ouvre la porte aux excuses.

BERLIN
De notre correspondant
Difficile de défendre des idées qui ne sont plus dans «l’air du temps», surtout quand il s’agit de sexe avec les enfants. Les écologistes allemands en ont fait la cruelle expérience pendant la campagne électorale de 2013, lorsque leur tête de liste, Jürgen Trittin, a été rattrapé par les positions de son parti sur la dépénalisation de la pédophilie dans les années 80. En 1981, à Göttingen, il avait été lui-même porte-parole d’un candidat qui défendait la libéralisation des relations sexuelles entre adultes et enfants.

Daniel Cohn-Bendit a été lui aussi rattrapé par les positions qu’il défendait en 1975 dans son livre Le grand bazar, qui évoque son expérience d’éducateur dans un jardin d’enfants. En 1982, il expliquait à la télévision française qu’il était très érotique de se faire déshabiller par une petite fille de 5 ans.
Pour stopper cette polémique dangereuse pour le parti, les Grünen ont confié au politologue Franz Walter un travail de recherche sur la position des Verts concernant la dépénalisation de la pédophilie. «Nous aurions dû faire ce travail beaucoup plus tôt», a reconnu Simone Peter, la présidente des écologistes.

Le rapport, intitulé Les Grünen et la pédosexualité, présenté jeudi à la presse, confirme que les écologistes n’ont pas seulement toléré les positions pédophiles mais qu’ils ont aussi «idéologisé leurs revendications dans des programmes électoraux», selon Franz Walter.

Tous ces programmes réclamant la dépénalisation des actes pédophiles sont répertoriés. Et ils sont nombreux: Cologne en 1979, Rhénanie-du-Nord-Westphalie en 1980 et 1985, Göttingen en 1981, Berlin en 1981 et 1985, Brême et Rhénanie-Palatinat en 1985, Hanovre en 1981 et Hambourg en 1982.

Sans vouloir dédouaner les écologistes, le politologue a voulu replacer les positions des Verts dans le contexte de cette époque post-soixante-huitarde. Il évoque par exemple une audition parlementaire en 1970 au cours de laquelle une trentaine de juristes, de sociologues et de pédagogues assurent que les enfants ne subissent aucun traumatisme lors de rapports sexuels avec des adultes s’il y a consentement mutuel.

«Aucun groupe politique n’a contredit cette affirmation, pas même les conservateurs», insiste Walter. Les jeunesses libérales du FDP avaient également réclamé la dépénalisation de la pédophilie. Même le sérieux hebdomadaire Die Zeit avait assuré dans un grand article que la sexualité entre adultes et enfants n’avait rien de néfaste.

Par ailleurs, dans les années 80, le parti écologiste naissant attirait de nombreux mouvements minoritaires. «Les Verts étaient ainsi l’unique espoir des pédophiles de s’exprimer au niveau fédéral», explique Kurt Hartmann, un ancien membre du groupe rassemblant homosexuels, pédophiles et transsexuels. «Mais le contexte de l’époque ne doit pas être une excuse, insiste Franz Walter. Il existait un consensus sur le nucléaire. Les écologistes ont pourtant voté contre!», remarque-t-il.
Malgré ce rapport de 300pages, le sujet est loin d’être clos. La présidente Simone Peter a réitéré ses excuses auprès des victimes. «Je regrette profondément que les pédophiles aient pu se référer aux positions des écologistes pour légitimer leurs actes», a-t-elle déclaré.

Lundi, on attend à Giessen le jugement d’un attaché parlementaire écologiste accusé d’une centaine d’abus sexuels sur des enfants. Dans ce contexte, l’affaire sera évidemment relatée par les médias. 

jeudi 20 novembre 2014

En Palestine, on fomente, on commet et on glorifie les attentats


IPT News
18 novembre 2014

Version originale anglaise : Palestinian Incitement, Attacks, Glorification
Traduction française : Johan Bourlard


La dernière série en date d’attentats terroristes palestiniens visant des Israéliens dans tout le pays arrive au moment où se multiplient les actes d’incitation à la violence et de glorification du terrorisme de la part des représentants et des institutions de l’Autorité palestinienne et du Fatah. L’attentat odieux commis mardi dans une synagogue de Jérusalem est la « conséquence directe » de cette campagne, a déclaré le Premier ministre Benjamin Netanyahou.

En l’espace de quelques heures, les réseaux sociaux palestiniens ont publié des images glorifiant le massacre sanglant de juifs en train de prier.

La liste qui suit reprend les attentats récents ainsi que des exemples marquants d’incitation et de glorification sur les réseaux sociaux palestiniens.

La violence s’est en grande partie concentrée à Jérusalem où les Palestiniens continuent à s’illustrer par des jets de pierres, des attaques au cocktail Molotov et des émeutes dans la capitale et ses alentours. La série ci-dessous répertorie les principaux attentats terroristes palestiniens perpétrés ces dernières semaines contre des Israéliens.

·      18 novembre 2014. Deux terroristes palestiniens font irruption dans une synagogue de Jérusalem à l’heure de la prière du matin. Armés d’un hachoir et d’un pistolet, ils tuent quatre rabbins et blessent gravement au moins huit autres fidèles. Selon la police israélienne, les quatre morts avaient la double nationalité, trois Moshe Twersky, Aryeh Kupinsky et Kalman Levine, étaient israélo-américains et un quatrième, Avraham Goldberg, israélo-britannique.

·      10 novembre 2014. L’armée israélienne découvre un engin explosif en Cisjordanie, au nord de Jérusalem, entre les communautés juives de Psagot et Beit El.

·      10 novembre 2014. Des terroristes palestiniens poignardent des Israéliens dans des attaques séparées, tuant une jeune femme et un soldat. Dans la première attaque, survenue à Tel Aviv, un Palestinien a poignardé un soldat israélien, Almog Shilony, qui a fini par succomber à ses blessures. La police a arrêté le suspect, Nur al-Din Abu Khashiyeh. Âgé de 18 ans et originaire de Naplouse, ce dernier était en séjour illégal en Israël. Quelques heures plus tard, dans la communauté d’Alon Shvut située en Cisjordanie, un autre terroriste palestinien a agressé des Israéliens au moyen d’un couteau, tuant une jeune femme, Dalia Lemkus, après l’avoir poignardée dans le cou et blessé deux autres personnes à un arrêt de bus. Le Hamas a identifié l’assaillant d’Alon Shvut comme étant Maher Hamdi al-Ashalmoun. Originaire de Hébron, celui-ci avait été libéré d’une prison de haute sécurité. Par la suite, l’organisation terroriste du Djihad islamique palestinien a revendiqué l’attentat.

·      10 novembre 2014. Dans la ville de Taibe, une bande d’Arabes israéliens caillasse une voiture à laquelle ils mettent ensuite le feu. Un autre Arabe israélien, Majdi Baloum, secourt la victime en la sortant du véhicule.

·      6 novembre 2014. Des balles sont tirées sur un véhicule de police se dirigeant vers le nord de Ramallah. Aucun blessé n’est à déplorer mais le personnel de sécurité est à la recherche du tireur.

·      5 novembre 2014. Un terroriste palestinien lance sa voiture sur une foule de passants israéliens à Jérusalem : il tue un agent de la police des frontières, Jidan Assad, et blesse 14 autres personnes parmi lesquelles un étudiant de 17 ans qui meurt un peu plus tard des suites de ses blessures. Le terroriste, Ibrahim al-Acri, un agent du Hamas, lance alors sa voiture sur un autre groupe de passants, sort de sa voiture et tente de s’en prendre à plus de civils encore au moyen d’une barre métallique. Le Hamas revendique l’attentat et parle d’Al-Acri comme d’un « martyr » ayant mené une « opération héroïque ».

·      5 novembre 2014. En Cisjordanie, un conducteur palestinien lance son véhicule sur un groupe de soldats de l’armée israélienne quelques heures après une autre attaque à la voiture bélier à Jérusalem. L’un des soldats blessés est dans un état critique.

·      29 octobre 2014. Un Palestinien abat un rabbin israélo-américain, Yehuda Glick, en face du Centre du Patrimoine Menahem Begin, à Jérusalem. Le suspect est tué le lendemain matin lors de la prise d’assaut de sa maison par les forces antiterroristes israéliennes. La police israélienne découvre alors des éléments prouvant l’implication du terroriste présumé dans le meurtre du rabbin Glick.

·      22 octobre 2014. Un membre présumé du Hamas lance sa voiture sur une foule d’Israéliens sortant d’un tram à Jérusalem. Il tue un bébé israélo-américain de trois mois, Chaya Zissel Braun, une femme originaire de l’Équateur, Karen Jenima Mosquera, et blesse huit autres personnes.

Les tentatives consistant à plonger les Palestiniens dans une nouvelle intifada ont rapidement évolué de la pagaille ordinaire (cocktails Molotov et jets de pierres) à des méthodes plus agressives appelées depuis peu « intifada des voitures ». Des dessins postés sur Twitter incitent à multiplier les attentats. En voici quelques exemples :



Dernièrement, « l’intifada des voitures » a été actualisée pour inclure « l’intifada des couteaux » ainsi que l’a déjà indiqué Khaled Abu Toameh. Plusieurs attentats à la voiture bélier ont été suivis d’agressions au couteau. On pense que l’attaque au couteau à Alon Shvut aurait dû être une attaque à la voiture bélier, contrecarrée par la présence de barrières en béton.


Certains messages postés sur Twitter contiennent des œuvres édifiantes.


« Poignarde ! »


« Lève-toi et résiste ! »

Il se peut que le Hamas ait inspiré l’idée de l’intifada des couteaux. En effet le 5 novembre, Fathi Hamad, un dirigeant du Hamas, a déclaré lors d’une interview télévisée : « Même celui qui ne possède rien d’autre que sa foi dispose chez lui d’une cuisine dans laquelle se trouve un couteau. Qu’il saisisse son couteau et parte affronter l’ennemi sioniste. »

Exemples récents d’incitation à la violence de la part de l’Autorité palestinienne / du Fatah

Face à la multiplication des attentats terroristes, Netanyahou a accusé à plusieurs reprises l’Autorité palestinienne et le Hamas d’incitation à la violence contre les citoyens israéliens. La liste qui suit reprend quelques exemples-types d’incitation à la violence et de glorification du terrorisme cautionnées ces dernières semaines par l’Autorité palestinienne et le Fatah :

·      Après le meurtre du rabbin Yehuda Glick, Abbas a envoyé un message de condoléances à la famille du terroriste Mutaz Hijazi tué par les autorités israéliennes dans une fusillade lors du raid destiné à l’arrêter. Dans son message, Abbas a qualifié le terroriste de « châhid », c’est-à-dire de martyr qui « est monté au Paradis en défendant les droits de notre peuple et les lieux saints », selon le Palestinian Media Watch (PMW).

·      Un haut représentant du Fatah a revendiqué la tentative d’assassinat. Adnan Ghaith, directeur de la section du Fatah à Jérusalem, a reconnu que le terroriste était un agent du Fatah et qu’il était fier de ce qu’il avait fait, selon une interview exclusive accordée à The Quds News Network, traduite par le PMW.

·      Selon Ghaith : « Le martyr (châhid) Mutaz Hijazi, l’auteur de la tentative d’assassinat, était un membre du Fatah, actif à Jérusalem. Depuis sa libération des prisons de l’occupation en 2012 [jusqu’à sa mort], il a participé à tous les événements organisés par le mouvement [le Fatah], où il était actif. Au Fatah, nous n’avons pas honte d’assumer la responsabilité de l’acte héroïque qu’il a posé aujourd’hui, car il s’agissait d’une réaction normale aux crimes de l’occupation contre Jérusalem et ses lieux saints. »

·      Sultan Abu Al-Einein, conseiller d’Abbas et membre du Comité central du Fatah, a également fait l’éloge du terroriste sur sa page Facebook. Ainsi le 3 novembre, il écrivait : « Les balles que tu as tirées étaient comme des balises sur un sentier plongé dans l’obscurité et leur lumière continuera à briller pour des années. » Al-Einein a aussi loué l’action du terroriste qui avait tué la petite Israélo-américaine de trois mois, Haya Zissel-Braun, et blessé huit autres personnes après l’attentat terroriste. D’après le PMW, le conseiller d’Abbas, Al-Einein, a, sur sa page Facebook officielle, parlé du terroriste comme d’un « martyr héroïque ».

·      Le Fatah d’Abbas a fait lui aussi l’éloge du terroriste en postant sur sa page Facebook officielle un avis nécrologique où il parle également du tueur comme d’un « martyr héroïque » et décrit sa mort comme « son mariage ». L’allusion au « mariage » est une référence à la croyance islamique selon laquelle les martyrs d’Allah sont mariés dans l’au-delà à 72 vierges. Mahmoud Al-Aloul, un membre du Comité du Fatah, a également reposté le message de glorification sur sa page Facebook personnelle. Les messages à la gloire des terroristes postés anciennement par Al-Einein ont incité cinq membres du Congrès américain à demander à Abbas de limoger son conseiller et de condamner ses prises de position, en vain.

·      La page Facebook officielle du Fatah encourage explicitement les Palestiniens à mener ce genre d’attaques à la voiture bélier contre des Israéliens. Le 6 novembre, selon le PMW, la page principale du Fatah montrait un dessin évoquant « l’organisation de l’écrasement » (un jeu de mots en arabe entre le terme « écrasement », dâ’es, et l’acronyme désignant le groupe terroriste État islamique basé en Irak et en Syrie, Dâ’ech). Le dessin incite les Palestiniens à « mettre les gaz à 199 km/h pour Al-Aqsa ». Le Fatah a encouragé l’usage du terme « écrasement » pour que celui-ci devienne un nouveau hashtag populaire (#Da’es) sur les réseaux sociaux, cherchant ainsi à faire adopter cette expression par les utilisateurs des réseaux sociaux et à faire advenir les actions terroristes. Dans un autre message officiel, le Fatah lance un appel aux Palestiniens : « Écrase, l’ami, écrase le colonisateur étranger ! » c’est-à-dire le citoyen israélien.

·      D’après le PMW, la télévision de l’Autorité palestinienne a diffusé une vidéo de Mahmoud Abbas appelant les Palestiniens à empêcher les juifs, « par tous les moyens », de se rendre sur l’esplanade du Mont du Temple. La vidéo a été diffusée 19 fois en trois jours, avec le discours tenu par Abbas le 17 octobre et dans lequel il appelle implicitement les Palestiniens à faire usage de la violence contre les Israéliens.

·      Dans la même semaine, un terroriste a tué un bébé israélo-américain de trois mois et une jeune femme équatorienne alors que des centaines de Palestiniens prenaient part à de violentes émeutes. Cliquez ici pour visionner l’enregistrement vidéo de l’Autorité palestinienne. En insérant des expressions telles que « par tous les moyens » et « utiliser tous les moyens », l’Autorité palestinienne lance un appel explicite à la violence et au terrorisme.

·      Les incitations étaient si flagrantes qu’elles ont suscité la réaction du Centre Simon Wiesenthal. Ce dernier a appelé le président Obama, le chef de la diplomatie John Kerry et d’autres responsables politiques et religieux américains à condamner les incitations d’Abbas dirigées contre les juifs visitant leurs propres lieux saints.

·      Selon le PMW, les Forces de sécurité nationale de l’Autorité palestinienne ont posté un dessin représentant un soldat israélien sur le point de violer la mosquée Al-Aqsa dépeinte sous les traits d’une prisonnière. Le personnage féminin est représenté en pleurs dans sa geôle alors que le soldat israélien, à l’extérieur de la cellule, s’apprête à enlever son pantalon. Le dessin, qui fait dire au soldat : « Allez viens, chérie ! », porte l’inscription : « Caricature du jour : Al-Aqsa se fait violer. »

·      Deux dessins publiés dans Al-Hayah Al-Jadida, le quotidien officiel de l’Autorité palestinienne d’Abbas, invitent les Palestiniens à frapper les Israéliens avec des pierres, selon le PMW. L’un de ces dessins décrit un père donnant à son fils, devant l’entrée du Dôme du Rocher, un lance-pierres avec l’inscription : « La purification avant la prière s’accomplit avec des pierres. »

·      Le 30 octobre, le Fatah a officiellement déclaré que le lendemain serait un « Jour de Colère », et a appelé les « combattants » palestiniens à affronter les Israéliens à Jérusalem, selon un article de l’agence de presse officielle de l’Autorité palestinienne, WAFA, traduit par le Palestinian Media Watch.

Les incitations palestiniennes et arabes israéliennes

·      Les médias sociaux palestiniens sont coutumiers des tweets violents en images appelant les Palestiniens à écraser et à enlever des juifs.

·      Les utilisateurs des réseaux sociaux palestiniens parlent en toute franchise de « l’intifada des voitures » en arabe comme d’un sujet à la mode alors que le hashtag « da’es » (« l’écrasement » arabe décrit plus haut) se répand et devient de plus en plus populaire.

·      Des chanteurs palestiniens ont sorti une chanson qui encourage à frapper et à mener des attaques terroristes en glorifiant clairement le meurtre du bébé israélo-américain le 6 novembre. « Écrase le bébé de deux mois – c’est comme ça qu’on les aura » et « Pour Al-Aqsa nous écraseront les colonisateurs » sont deux exemples de paroles choquantes qui figurent dans les chansons écrites par Anas Garadat et Abou Khayad et qui se répandent sur les réseaux sociaux palestiniens.

·      Selon un reportage du Middle East Media Research Institute (MEMRI), le chef du Mouvement Islamique en Israël, le cheikh Raed Salah, a souhaité, lors d’un sermon du Vendredi, que Jérusalem devienne « la capitale du califat mondial ».

·      Lors de son discours à Nazareth, Saed a déclaré : « Inchallah, Jérusalem deviendra bientôt la capitale du califat mondial. Le califat répandra la justice à travers tout le pays qui a jusqu’ici été rempli d’injustice par les Américains, l’entreprise sioniste,… »

·      Kifah (« lutte »), un nouveau mouvement arabe israélien, a tenu son congrès fondateur le 1er novembre. Il réclame une organisation palestinienne panarabe qui soutient la « résistance », demande le droit au retour en Israël des descendants des réfugiés palestiniens et plaide pour la « libération de la patrie », selon le MEMRI.

·      Une affiche macabre circule sur les réseaux sociaux palestiniens. Elle représente un mort israélien et un couteau ensanglanté portant l’inscription « Jérusalem a soif et cette soif sera étanchée par le sang ».

Le Hamas

·      Après le massacre perpétré le 18 novembre par des terroristes dans une synagogue de Jérusalem, le porte-parole du Hamas Sami Abu Zuhri a loué sur Facebook l’attentat qu’il a qualifié de réaction naturelle à « l’occupation » et a appelé à de nouveaux attentats similaires contre les Israéliens. Mushir al-Masri, un autre porte-parole du Hamas, a posté une photo de terroristes qu’il qualifie de héros et leur attentat « d’action héroïque ».

·      L’agence de presse Shehab, affiliée au Hamas, a publié la photo d’un dessin encourageant à commettre des attentats terroristes semblables contre les juifs.

·      En appelant à commettre d’autres attentats, Al-Masri a posté une caricature décrivant l’attentat terroriste dans la synagogue : on y voit des juifs poignardés, les uns sur les autres, et d’autres juifs paniqués en fuite.

·      Après avoir revendiqué l’attentat à la voiture bélier du 5 novembre, le Hamas a appelé à de nouveaux attentats terroristes contre les Israéliens. « Nous appelons le peuple de Jérusalem, de Cisjordanie et tous les Palestiniens à multiplier ces actes, en y employant toute leur force, dans le but de défendre Al-Aqsa », selon une déclaration du Hamas rendue publique le 5 novembre.

·      Palinfo, considéré comme le site officieux du Hamas [1], a publié sur Twitter une liste de personnes à abattre sur laquelle figurent plusieurs membres du cabinet israélien avec nom, photo et coordonnées.

·      Après le meurtre, le 22 octobre, du bébé israélo-américain de trois mois, une déclaration officielle du Hamas parle de l’enfant comme d’un « colonisateur » et incite les Palestiniens à multiplier les affrontements avec les Israéliens en divers endroits, selon une traduction de l’Investigative Project on Terrorism (IPT).

En réaction à la réponse israélienne aux attentats et à la tension croissante sur le Mont du Temple, l’Autorité palestinienne a appelé les Nations Unies à « prendre position pour demander au gouvernement israélien d’arrêter toutes ses actions et toutes ses mesures de provocation et d’incitation. »

Comme le montre la série d’attentats terroristes palestiniens – dont le massacre de mardi n’est que le dernier exemple en date – les conséquences funestes de la provocation et de l’incitation ont été ressenties bien plus durement par les civils israéliens.